Utiliser un masque de protection de santé acheté sur internet ou en pharmacie permet de se protéger d’une contamination de microbe ou de virus. Il s’agit d’un dispositif médical dont l’objectif est de filtrer les virus comme celui du coronavirus ou d’autre problème viralet de prévenir la contraction d’un microbe.
De nombreuses gens portent aujourd’hui des masques pour se protéger du microbe. Toutefois, il est important de préciser qu’il existe plusieurs types de masques et tous n’ont pas le même niveau de filtration. Un masque chirurgical est le plus utilisé : c’est comme celui que mettent les odontologistes lorsqu’ils traitent les caries. Attention, il ne protège pas contre l’inhalation de gouttelettes et de très petites particules en suspension dans l’air. Le masque FFP plus connu sous le nom de masque coque ou masque canard est le masque de protection respiratoire le plus sécuritaire. Ce dernier dispose d’un haut niveau de filtration. Il n’est pas affecté à tout le monde, mais destiné aux professionnels de la santé. Et le masque en tissu, l’efficacité de ce type de masque n’a pas été démontrée. Certains experts prouvent que les masques en tissu fait-maison ne protègent pas du tout la personne qui l’utilise ni son entourage.
Le masque de protection médicale est jetable et n’est en aucun cas réutilisable ou lavable. Le masque chirurgical ou anatomique ne dure que 3 à 4 heures. Mais le masque de type FFP peut durer jusqu’à 8 heures. Après cela, vous devez le jeter. Les chercheurs affirment qu’il faut l’enlever et le jeter après chaque sortie, c’est-à-dire une fois que vous retournez à la maison, car il est possiblement contaminé. Vous ne devez donc pas reprendre un masque une fois qu’il a été utilisé et retiré du visage. Mais attention, si vous souhaitez boire ou manger par exemple, il suffit d’en changer.
Pour que le masque soit efficace, il doit être correctement porté. Pour cela, il faut l’utiliser dans le bon sens. Le côté coloré est souvent placé vers l’extérieur et pas contre le visage. Pour bien protéger le nez, le parti bourré de la barrette nasale doit se trouver sur la bosse du nez. Il doit passer sous le menton et bien l’envelopper afin de protéger le nez et la bouche. Il est conseillé d’opter pour des masques avec des cordes élastiques que des lanières, ainsi votre masque sera plus facile à enfiler. Il faut savoir qu’un masque FFP mal porté ou mal adapté ne protège pas plus qu’un masque chirurgical.
Aujourd’hui le gel hydroalcoolique est devenu un élément indispensable pour assurer l’hygiène des mains. Cette solution aseptisante s’applique sans rinçage. Il en existe dans de très petits formats, que vous pourrez mettre dans vos poches ou votre sac et l’utiliser où que vous soyez et quand vous voulez. Mais pour maîtriser le sujet, il vous faut d’abord connaître la composition du gel hydroalcoolique et les critères de son utilisation.
Le gel hydroalcoolique, ou gel désinfectant, est une solution qu’on applique sur les mains pour se débarrasser des bactéries. Il possède trois propriétés : bactéricide, fongicide et virucide. Le gel hydroalcoolique s’applique sans rinçage, et son utilisation est fortement conseillée pour éviter la prolifération des bactéries ou virus ou les maladies contagieuses. Après avoir été en contact avec des personnes ou objets contaminés ou après un passage dans des lieux publics comme les centres commerciaux, les gares et les aéroports, etc., n’oubliez pas d’en utiliser.
Concernant la composition du gel hydroalcoolique, le principal composant est l’alcool, ce peut être de l’éthanol, du propanol ou de l’isopropanol. La concentration en alcool est comprise entre 60 à 70 %. Les autres composants sont le peroxyde d’hydrogène, ou eau oxygénée, à 3 %, le glycérol à 98 % et enfin l’eau distillée. Ces éléments sont indiqués sur l’étiquette du produit. On trouve de plus en plus de composants naturels dans les gels désinfectants actuellement, présentés sous la forme de parfum. Par exemple le gel hydroalcoolique à l’aloe vera, à la vanille, à la pomme ou encore au thé vert.
Versez environ 3 mL de gel hydroalcoolique sur vos mains et frictionnez-les, puis le dos de la main, la paume, les espaces interdigitaux ainsi que les poignets pendant au moins trente seconde jusqu’à ce qu’elles soient sèches. Il est déconseillé d’appliquer le gel hydroalcoolique sur les mains mouillées, la dilution risquant fortement de diminuer son efficacité. Il en est de même pour les mains souillées, car il n’élimine pas la saleté. Pour choisir votre gel désinfectant, assurez-vous que celui-ci suit une des normes suivantes, bien mentionnée sur l’étiquette : NF EN 14476, NF EN 1275, NF EN 1040 ou NF EN 1500, qui certifient ses effets antibactériens et antiseptiques et son efficacité contre les souches virales. Toutefois, le gel hydroalcoolique ne remplace pas le nettoyage des mains avec du savon antiseptique et de l’eau. Bref, pour une meilleure hygiène, appliquez le gel sur des mains propres.
Le cancer du sein des hommes est un cancer rare qui se forme dans le tissu mammaire masculin. Bien que le cancer du sein soit le plus souvent considéré comme une maladie qui affecte les femmes, le cancer du sein peut aussi survenir chez les hommes. En effet beaucoup de gens ne réalisent pas que les hommes ont aussi un tissu mammaire et qu’ils peuvent tout aussi bien développer un cancer du sein. Toutes les cellules du corps peuvent devenir cancéreuses et la tumeur peut se propager d’une partie à une autre. Cependant, les hommes diagnostiqués, même à un stade précoce de cancer du sein ont de bonnes chances de guérison. Le traitement implique généralement une intervention chirurgicale pour retirer le tissu mammaire.
Il est rare qu’un homme de moins de 35 ans contracte un cancer du sein. La probabilité qu’un homme contracte un cancer du sein augmente avec l’âge. La plupart des cancers du sein surviennent chez les hommes entre 60 et 70 ans. De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de cette maladie dont : des antécédents d’exposition aux radiations de la poitrine, cancer du sein chez une proche parente, élargissement des seins à partir de traitements médicamenteux ou hormonaux, maladie hépatique sévère appelée cirrhose, maladie génétique rare appelée syndrome de Klinefelter… Cependant, il est important de noter que la contraction de la plupart des cancers du sein des hommes est d’origine inconnue.
Les symptômes du cancer du sein des hommes sont semblables à ceux de la femme. La plupart des cancers du sein chez l’homme sont diagnostiqués lorsqu’un homme découvre une bosse sur sa poitrine. Mais contrairement aux femmes, les hommes ont tendance à retarder leur visite chez le médecin jusqu’à ce qu’ils présentent des symptômes plus graves, comme des saignements au niveau du mamelon. Or, à ce stade, le cancer s’est peut-être déjà propagé donc il est conseillé aux hommes de prendre rapidement rendez-vous chez un médecin dès l’apparition d’une bosse sur la poitrine.
Les mêmes techniques que celles utilisées pour diagnostiquer le cancer du sein chez la femme sont utilisées pour l’homme à savoir les examens physiques, la mammographie et les biopsies. De même, les mêmes traitements utilisés dans le traitement du cancer du sein chez la femme sont : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, la thérapie ciblée, l’hormonothérapie et l’immunothérapie. La différence majeure au niveau du traitement c’est que les hommes répondent beaucoup mieux à l’hormonothérapie que les femmes.
Depuis un certain temps, les chercheurs ont manifesté leur inquiétude face à l’exposition excessive des enfants aux écrans, craignant des dommages sur leur cerveau. Ils mènent des études pour tenter de montrer le danger que représente ce fléau.
Écran et impact sur les enfants, tel est le sujet le plus discuté dans la société. Une étude américaine publiée récemment montre que, l’exposition trop longue des enfants à l’écran provoquerait l’amincissement du cortex. Les effets directs de ce constat ne sont pour le moment pas démontrés, mais les chercheurs estiment que cela peut se traduire par, un vieillissement précoce du cerveau. En plus, l’exposition prolongée à tout type d’écran affecterait le développement cognitif des tout-petits, toujours. Selon la même étude, les enfants auront des difficultés en matière de tests cognitifs et de logique, et que les moins de 24 mois présenteraient des difficultés, voire l’absence de langage.
Les tablettes, les smartphones et les ordinateurs n’affectent pas seulement le cerveau. Le sommeil des enfants sont aussi mis en danger. Ils restent jusqu’à des heures tardives scotchés sur leur écran, or la lumière bleue diffusée par ces appareils nuit à la production de mélatonine, l’hormone qui régule le rythme veille-sommeil. Ce qui aura pour effet le retard de l’endormissement, avec également des effets négatifs sur le cerveau. Mais le plus préoccupant reste la vision. L’exposition excessive à l’écran entraîne la fatigue visuelle, ce qui favorise la sécheresse oculaire, très néfaste pour les yeux. L’écran se présente comme l’un des facteurs de la myopie, véritable préoccupation mondiale.
Ayant connaissance de l’écran et ses impacts sur les enfants, faut-il le bannir ? Certes, chez les moins de 3 ans, il est fortement déconseillé. Pour les plus âgés, le temps d’exposition doit être limité à moins de deux heures par jour. Toutefois, des études montrent aussi que le genre de dessin animé interactif (où les enfants sont incités à répondre à des questions ou à répéter des mots), favoriserait le développement du langage chez les petits. En outre, certains logiciels bien conçus pour l’apprentissage de calcul peuvent aider les enfants, à comprendre plus rapidement la matière. Il serait donc plus sage, à l’ère du numérique et d’Internet, de les accompagner dans leur exploration, tout en les encourageant à pratiquer d’autres activités comme les jeux à l’extérieur, la lecture et le sport. Selon les dires de certains chercheurs, c’est surtout pour le contenu des choses que les enfants regardent, qu’il faut le plus s’inquiéter.
Avoir une santé de fer est ce que recherchent la plupart des personnes depuis toujours. Garder le moral contribue énormément dans le maintien d’une bonne santé. L’automne est souvent une période qui est considérée comme assez dépressive pour bon nombre de personnes. Chacun doit de ce fait adopter certaines habitudes dans son quotidien afin d’être productif. Découvrez quelques conseils indispensables pour garder le moral dans cet article.
La nutrition est principalement importante pour le corps humain particulièrement durant l’automne. Pendant cette période, les légumes ainsi que les fruits sont à privilégier. Varier votre alimentation vous empêchera de prendre rendez-vous auprès de votre médecin. Dans ce même ordre, évitez à tout prix de sauter les repas. Cela pourrait agir directement sur votre humeur et diminuera à coup sûr votre résistance aux maladies. Néanmoins, il ne faut pas oublier de toujours régulariser la quantité de calories que vous ingérez chaque jour. En surplus, cela peut provoquer du surpoids ce qui est très néfaste pour votre corps.
Le blues automnal est un phénomène qui touche actuellement de plus en plus de personnes. Cela agit directement sur l’humeur et la motivation de certains d’entre eux. Un bon moyen d’écarter ce genre de problème est d’avoir un sommeil correct. En effet, le passage de l’hiver vers l’automne se démarque par l’allongement de la nuit par rapport à la journée. Cela vous donne l’opportunité d’avoir un sommeil typiquement réussi. Dormir suffisamment vous remontera le moral et combattra le stress qui pourrait s’installer durant cette période. Aussi, n’hésitez également pas de déplacer certains meubles dans la maison ou encore faire certains aménagements pour améliorer votre quotidien en général.
Le sport est un moyen efficace de rester en bonne santé. Cela doit néanmoins s’adapter à votre état de santé en général. Une séance de footing du matin est souvent suffisante pour être en forme. Dans ce même but, n’oubliez pas de prendre soin de votre corps. Offrez-vous une séance de pédicure ou encore de massage afin de vous aider à avoir le moral. Dans le même ordre, préférer changer d’environnement de temps en temps peut aussi vous aider à améliorer et à garder la santé. Dans tous les cas, trouvez une activité qui vous plaît et n’hésitez pas à passer du temps avec les personnes que vous aimez tous les jours.
Le virus grippal n’est pas un problème anodin. Se faire vacciner est conseillé chez les individus sensibles afin d’éviter les complications graves. Mais qui a besoin de se vacciner ? Quelle est l’efficacité du vaccin contre la grippe ? Où se faire vacciner contre la grippe ? Les réponses.
Tous les ans, la compagne de vaccination contre la grippe a souvent lieu en automne. Mais ce type de vaccin est-il efficace ? Il fait l’objet de plusieurs désapprobations, car son efficacité n’est pas 100 %. L’efficacité du vaccin contre la grippe dépend du type de micro-organisme grippal en passage et de chaque individu et de la période. Cela peut varier aussi en fonction de l’âge, de l’état de santé de la personne vaccinée et du temps écoulé depuis la dernière vaccination. La question qui se pose est donc pour quoi se faire vacciner alors si son efficacité n’est pas totale ? Le vaccin prévient le risque de complications graves, d’hospitalisation, voire de décès. En effet, en termes de grippe, le nombre de personnes vaccinées atteint est toujours moindre par rapport aux personnes non vaccinées. À noter que ce vaccin ne protège pas de toutes les grippes, grippe H7N9 d’Asie du Sud-Est inclus, mais peut vous protéger contre le H1N1.
Se faire vacciner tous les ans est nécessaire, car les vaccins sont mis à jour chaque année pour pouvoir garantir la meilleure protection possible en veillant à les synchroniser avec les microbes en circulation. Tout le monde peut attraper le virus de la grippe, pourtant certaines personnes courent un risque plus important et contracter des maladies graves. L’Organisation mondiale de la Santé ou OMS conseille de vacciner les jeunes enfants, les séniors, ceux qui ont des affections préalables et les femmes enceintes. Ces personnes sont les plus susceptibles d’attraper des complications graves causées par la grippe. C’est pour cette raison que la majorité des pays leur mettent à la disposition des prérogatives pour la vaccination. Les employés de santé doivent aussi être vaccinés pour limiter le risque d’infection des consultants sensible par le virus et pour leur propre protection.
Le vaccin peut être appliqué par un pharmacien, un infirmier libéral, un médecin du travail, un médecin pratiquant dans un centre de vaccination ou un médecin traitant. Si vous êtes une femme enceinte, vous pouvez vous faire vacciner auprès de votre sagefemme. Mais si vous présentez des antécédents d’action allergique aux protéines de l’œuf, vous ne pouvez pas vous faire vacciner par les infirmiers et les pharmaciens.
Le monde du travail est certes impitoyable mais néanmoins, le bien être des salariés est tout autant primordial, pour qu’ils puissent apporter le meilleur d’eux-mêmes à l’entreprise. Il est alors important de s’assurer que, l’environnement de travail de chaque employé est compatible aux tâches qu’il doit accomplir. Plusieurs services au sein de l’entreprise prennent en charge ce domaine, pour garantir le meilleur compromis. C’est dans cette optique qu’entre en scène les CHSCT. Cet article se propose de vous informer sur ses principales attributions.
Diminutif de comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, la définition du CHSCT pourrait se présenter comme suit. C’est une institution en charge de la protection des droits et de la dignité des salariés, dans le cadre de leur travail. Chaque entreprise doit en avoir un dans ses services. Pour cette raison précise, la loi a estimé qu’il est obligatoire pour une société d’avoir un organisme de ce type, en son sein. La méthode employée pour en désigner les membres quant à elle, diffère selon l’organisation établie par chaque établissement.
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail possède des attributions stratégiques. En effet, son rôle consiste à protéger et à prévenir tout risque psychosocial lié au travail de chaque salarié. Pour ce faire, le comité se doit de faire des sensibilisations auprès des intéressés. Il faut que chaque salarié soit capable de reconnaître toute forme de harcèlement, et surtout d’avoir le courage de dénoncer ce genre d’acte prohibé par le code du travail. Ainsi, le CHSCT occupe le rôle d’observateur, afin de pouvoir intervenir de manière rapide et efficace, en cas de plainte des employés.
Tous les salariés ont le droit de se porter candidat, pour être membre du CHSCT. Une fois le comité mis en place, une réunion ordinaire doit se tenir au moins une fois tous les trimestres, avec la possibilité d’organiser un rassemblement extraordinaire, à la demande d’un membre. Les membres du CHSTC restent en poste pendant une durée de deux ans, pouvant être reconduite. De plus, ils doivent bénéficier d’une formation, pour acquérir de l’expérience, et garantir un maximum d’efficacité dans leur nouveau rôle. Outre ces dispositions, le Code du travail prévoit aussi des dispositions relatives aux démarches à suivre, en cas de litige opposant employeur et salarié.
Le harcèlement au travail, qu’il soit moral ou physique, représente une violation grave des droits des employés. Il engendre des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale, impactant profondément le bien-être et les performances professionnelles. Une action rapide et stratégique est primordiale pour y mettre fin. Ce guide détaille les étapes à suivre et les personnes à contacter pour protéger vos droits et votre santé. Il est important de noter que certaines formes de harcèlement, tels que l’intimidation, peuvent être particulièrement insidieuses.
La distinction entre harcèlement moral et physique, bien que légalement définie, peut être floue dans la pratique. Ces deux formes de harcèlement peuvent être concomitantes ou se succéder, complexifiant la situation. Des exemples concrets illustrent ces nuances : des menaces verbales répétées (moral), suivies d’un acte de violence physique (physique), ou des humiliations constantes (moral) provoquant un stress intense et des problèmes de santé (moral avec conséquences physiques).
Avant toute démarche, la constitution d’un dossier solide est fondamentale. Chaque incident de harcèlement doit être précisément documenté. Notez méticuleusement la date, l’heure, le lieu, la nature de l’acte (insultes, menaces, gestes agressifs, etc.), les témoins présents, et toute preuve tangible (e-mails, SMS, messages, enregistrements audio – dans le respect des lois en vigueur). Un « journal de bord » détaillé, tenu régulièrement et objectivement, constitue une preuve inestimable pour toute procédure ultérieure.
L’objectivité est primordiale. Énoncez les faits sans interprétation ni commentaire subjectif. Décrivez les événements de manière chronologique et précise. Par exemple, un email diffamatoire doit être archivé avec la date et l’heure de réception. Un SMS menaçant doit être conservé. Un témoignage d’un collègue doit être retranscrit précisément et daté. Cette documentation exhaustive forme un dossier robuste face à toute contestation.
Le choix de la personne à contacter en interne est crucial. Il faut privilégier un interlocuteur impartial et capable d’intervenir efficacement. Plusieurs options s’offrent à vous, chacune avec ses propres avantages et inconvénients. La hiérarchie, les RH, les délégués syndicaux sont autant de possibilités qui doivent être envisagées en fonction de votre situation particulière.
Contacter directement votre supérieur hiérarchique peut sembler la solution la plus simple. Cependant, cette approche peut être inefficace, voire contre-productive, si votre supérieur est impliqué dans le harcèlement ou s’il minimise la situation. Si vous choisissez cette voie, préparez votre intervention : choisissez un moment approprié, présentez les faits calmement et précisément, et appuyez vos propos avec des preuves concrètes.
Les RH jouent un rôle essentiel dans la prévention et la gestion du harcèlement. Une politique interne claire et efficace doit être mise en place par l’employeur. Cependant, il est important de savoir que certains services RH peuvent se montrer inefficaces ou, dans des cas extrêmes, complices. La connaissance de la politique interne de l’entreprise concernant le harcèlement et la procédure de dénonciation est cruciale. Une réponse inadéquate ou un manque de réaction de la part des RH constitue un signal fort justifiant un recours externe.
Le délégué syndical ou le représentant du personnel est un allié de poids pour les victimes de harcèlement. Formé aux procédures et à la législation, il vous accompagnera dans vos démarches, garantissant confidentialité et soutien. Il peut négocier avec l’employeur et vous aider à faire valoir vos droits. Selon une estimation, 75% des entreprises de plus de 50 salariés disposent de délégués syndicaux. Leur expertise est inestimable dans la gestion de ces situations.
Parler à un collègue de confiance peut apporter un soutien moral et une écoute bienveillante. Cependant, cette démarche ne remplace pas une procédure officielle. Il faut être conscient des risques liés à la divulgation d’informations sensibles et des potentielles représailles.
Après avoir signalé le harcèlement, l’employeur doit prendre des mesures concrètes : enquête interne impartiale, mesures de protection pour la victime, et sanctions pour le harceleur. L’absence de réaction, une enquête superficielle, des sanctions insuffisantes ou l’absence de mesures correctives sont autant d’indicateurs d’une réponse inadéquate et justifient le recours à une instance externe.
Si les démarches internes s’avèrent inefficaces, il est temps de contacter des instances externes. Plusieurs options s’offrent à vous pour obtenir justice et protection.
Plusieurs critères justifient une alerte externe : absence de réaction de l’employeur, réponse inadéquate, persistance du harcèlement, aggravation de la situation, ou représailles. L’inaction prolongée met en péril votre bien-être et justifie une intervention extérieure rapide et déterminée. Il faut agir promptement pour préserver votre santé mentale et physique.
Plusieurs organismes sont compétents pour traiter les cas de harcèlement au travail: l’Inspection du Travail, le médecin du travail, un avocat spécialisé en droit du travail, les associations de défense des victimes de harcèlement, et certaines plateformes en ligne (attention à leur fiabilité).
En 2023, on estime que 30% des salariés ont subi une forme de harcèlement au travail au cours de leur carrière.
Avant de saisir une instance externe, rassemblez tous les éléments de preuve : journal de bord, emails, SMS, témoignages… Anticipez les questions qui pourraient vous être posées, et choisissez le moment le plus opportun pour agir. Préparez-vous mentalement à l’épreuve que cela représente.
La prévention du harcèlement est une responsabilité collective. Une politique de prévention efficace implique une formation des managers à la gestion des conflits, une sensibilisation des employés aux différents types de harcèlement, une procédure de signalement claire, transparente et accessible, et la mise en place de sanctions dissuasives pour les auteurs de harcèlement. On estime que 85% des entreprises déclarent avoir une politique de prévention, mais l’efficacité de celle-ci varie considérablement.
Les témoins ont un rôle important à jouer. Ils peuvent témoigner et soutenir la victime. Cependant, ils doivent aussi se protéger des représailles potentielles. L’employeur a l’obligation de protéger les lanceurs d’alerte et de garantir leur sécurité. L’anonymat peut être garanti dans certaines circonstances. Il est important de se rappeler que toutes les formes de harcèlement, tels que l’intimidation, sont inacceptables et doivent être signalées.
Les sanctions encourues par l’employeur peuvent être très lourdes : amendes financières, dommages et intérêts à verser à la victime. L’auteur du harcèlement peut être licencié pour faute grave et encourir des poursuites judiciaires. La durée moyenne d’une procédure de harcèlement au travail est de 12 à 18 mois.
Chaque situation est unique.
Le monde du travail est à l’heure actuelle impitoyable. La concurrence entre entreprises sur la scène nationale comme internationale est à son comble. Dans cette optique, les entreprises ne sélectionnent désormais que les meilleurs pour travailler au sein de leur société. La pénurie de travail n’est donc pas par conséquent une réalité, étant donné que c’est plutôt le fait de privilégier la qualité à la quantité qui prime.
Cette maladie peut avoir un impact sur n’importe qui sans que l’on ne s’y attende. Ainsi, la prise en charge du burn out est primordiale. La prescription nécessaire et obligatoire est souvent en premier lieu un arrêt de travail pour le sujet. Mais d’autres mesures sont également nécessaires dans le cadre de la prise en charge comme l’intervention d’un psychiatre en vue d’aider le sujet face à ces problèmes psychologiques, mais surtout d’éviter de tomber dans une dépression.
Le burn out est défini comme étant un épuisement professionnel par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est caractérisé par le fait de ne pas être capable de finir correctement son travail en raison d’une fatigue intense. Ainsi, le burn out décrit un épuisement qui est dû à l’environnement de travail de l’individu atteint par cette maladie. Cela entraine notamment une incapacité conséquent face au travail que le sujet doit effectuer, mais également une perte de contrôle important. Il est à souligner néanmoins que distinguer le burn out de la dépression n’est pas chose aisée pour les médecins, n’ayant pas des symptômes fixes en ce qui concerne cette maladie.
Le plus grand déclencheur de cette maladie reste sans conteste le stress chronique que subit la victime au sein de son environnement de travail. Mais outre cela, plusieurs éléments entrent également en ligne comme le manque de communication entre supérieur et employé ou encore le manque de confiance qu’il y a entre les collaborateurs voir même la trop grande charge de travail attribué à l’employé. Plusieurs éléments entrent en charge pour provoquer le burn out, mais cela a des effets néfastes sur la victime. Le burn out peut à grande échelle provoquer une dépression chez la victime. Ainsi, le burn out détient un impact néfaste non seulement sur le mental, mais également sur le physique du sujet de la maladie.
Une des devises de la société actuelle est la promotion de l’égalité des chances et des droits. Aussi, appuyer la participation des personnes handicapées demeure une priorité. De ce fait, il est important de permettre un accès du travailleur handicapé à de l’emploi décent. Qu’est-ce qu’il faut donc savoir sur l’embauche d’une personne en situation de handicap ?
Tout employeur est dans l’obligation d’employer des personnes handicapées au sein de son entreprise. Quelle que soit la nature du contrat, cette obligation touche les salariés du secteur public et privé. Sur la base de la déclaration sociale nominative (DSN) faite par l’employeur, les organismes sociaux effectuent le calcul de l’effectif des bénéficiaires de cette obligation par rapport à l’effectif total des employés. Par ailleurs chaque année toutes les entreprises doivent déclarer la présence de travailleurs handicapés dans leur effectif pour justifier qu’il respecte son obligation d’emploi. D’autre part, l’entreprise peut également remplir l’obligation en versant à l’AGEFIPH une contribution annuelle pour chaque travailleur handicapé qu’elle aurait dû embaucher.
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) est une reconnaissance administrative permettant aux bénéficiaires de trouver un emploi et le conserver. Elle concerne les personnes présentant une dégradation d’au moins une fonction sensorielle, physique, psychique ou mentale et qui réduit les possibilités d’obtention ou de conservation d’un emploi. L’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle des personnes présentant un handicap. La demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé est effectuée par la personne concernée au niveau de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Cette commission est chargée de conclure la qualité de travailleur handicapé, de décider de l’impossibilité de travailleur ou d’orienter vers l’obtention du travail de manière normale.
Il existe le dispositif d’emploi accompagné qui consiste à apporter des aides à l’égard des personnes handicapées et leurs employeurs. Ce dispositif inclut le soutien à l’insertion professionnelle et l’accompagnement médico-social du travailleur. En plus, il concerne également l’accompagnement de l’employeur. Ainsi, l’employeur peut solliciter le dispositif lorsque le travailleur occupe un emploi au sein de son entreprise. L’accompagnement dans l’emploi comporte l’accès à la formation et aux bilans de compétence, l’intermédiation entre l’employeur et le travailleur et les propositions de modalités d’aménagement et d’adaptation de l’environnement de travail aux besoins du travailleur handicapé. D’ailleurs, une personne morale gestionnaire met en œuvre ce dispositif d’emploi accompagné. Cette personne morale s’occupe de l’accompagnement vers et dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap.